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Thé Canelle Orange

28 mai 2009

Nos amies les Abeilles...le miel (2)

Bonjour,

Que diriez-vous d'une bonne tartine de miel ???

Personnellement ...j'adore !!!

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Après 17000 allers-retours d'environ 2km, après avoir butiné plus de 8 millions de fleurs, après avoir trimé pendant plus de 7000 heures n'ayant pas de représentant du personnel efficaces, on peut fabriquer un pot de miel de 500g.
À l'intérieur d'une colonie, il y a division du travail et ces différentes activités sont effectuées par des ouvrières d'âges différents. Au cours de sa vie, une ouvrière change de tâche.

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Les abeilles produisent du miel grâce au nectar qu'elles récoltent sur les fleurs. Pour cela, elles le portent dans leurs laves en attendant qu'elles arrivent à la ruche.

En été, la vie d'une ouvrière est brève (5 à 6 semaines) et elle occupe les postes suivants au cours de sa vie :

    * nettoyeuse : 24 heures après sa « naissance » (mue imaginale), elle nettoie les alvéoles libérés à la suite des éclosions.
    * nourrice : à partir du 4e jour, elle nourrit les larves âgées ; au 6e jour, elle nourrit les larves jeunes avec la gelée royale qu'elle est capable de régurgiter.
    * travailleuse d'intérieur : du 10e au 18e jour, l'ouvrière s'occupe indifféremment :
          de la mise en réserve des récoltes (pollen et nectar), elle est magasinière,
          de la ventilation de la colonie, elle est ventileuse et contribue à l'évaporation de l'eau contenue dans le nectar qui se transforme en miel,de l' operculation des alvéoles,
          de l'entretien : nettoyage, rejet à l'extérieur des corps étrangers, des individus morts et mal formés, calfeutrage des fentes avec de la résine récoltée sur certains bourgeons : la propolis. Pendant cette période, les jeunes ouvrières apprennent à s'orienter à l'extérieur et à retrouver leur colonie.

    * cirière : les glandes situées sous l'abdomen peuvent sécréter de la cire à partir du 21e jour. La cire apparaît sous forme de petites plaques entre les quatre derniers segments de l'abdomen. Les ouvrières cirières la malaxent à l'aide de leurs mandibules et travaillent alors en groupe à l'édification des nouveaux alvéoles.

    * gardienne et rappeleuse : c'est aussi vers le 18e jour que l'ouvrière devient capable de défendre l'entrée de la colonie ou bien d'assurer l'expulsion des mâles devenus inutiles. C'est à ce moment qu'elle peut en relevant son abdomen et en battant des ailes, émettre des odeurs (grâce aux glandes de Nassanov) qui assurent l'orientation des plus jeunes ouvrières, elle assure alors la fonction de rappeleuse. Ce sont également des ouvrières âgées de trois semaines qui soignent et nourrissent la reine.

    * butineuse : à partir du 20e jour et jusqu'à sa mort, l'ouvrière participe à la récolte du nectar et du pollen. Elle visite les fleurs, suce le nectar qu'elle transporte dans son jabot avant de le régurgiter. Dans le jabot, le nectar subit un début de digestion qui contribue à le transformer en miel.

    Il faut butiner environ 5 500 000 fleurs pour obtenir un kilogramme de miel. Suivant les besoins, elle récolte aussi du pollen. Avec ses mandibules, elle broie alors les anthères des étamines puis, grâce à l'adaptation de ses pattes postérieures, avec ses brosses, elle rassemble les grains de pollen en une grosse pelote qu'elle place dans la corbeille où de longs poils la maintiennent. À son retour, la butineuse dépose elle-même sa récolte ou la confie à une magasinière.

    C'est aussi à son retour qu'elle indique à ses compagnes, par des danses, la distance et la direction de sa zone de récolte. D'autre part, l'odeur dont l'abeille est imprégnée renseigne les autres sur l'espèce des fleurs butinées.

    Une observation attentive d'une colonie montre cependant qu'en temps normal un grand nombre d'abeilles ne font rien de spécial, comme une main d'œuvre en réserve procurant à la colonie une faculté d'adaptation.

Essaimage.

abeille2
Les colonies les plus prospères se reproduisent par essaimage. Au début du printemps, quelques cellules à reine sont produites. Peu de temps avant la naissance des reines, l’ancienne reine quitte la ruche avec la moitié des effectifs de toutes les catégories d’ouvrières pour former un essaim : au moment du départ, toutes les ouvrières se sont gavées le jabot de provisions et elles ne peuvent donc pas piquer : un essaim est donc inoffensif et le reste en principe tout le temps de son voyage. Avec le premier essaim partira la reine fécondée. L'essaim cherchera a trouver un autre abri pour établir sa ruche ou, plus rarement en créera une ex nihilo sur les branche d'un arbre, sur une falaise …
Un essaim fixé sur une branche.

Dans la ruche, la première reine qui naît tue immédiatement toutes ses rivales qui sont encore dans leurs cellules (sauf dans les colonies très importantes ou les abeilles doivent préserver les jeunes reines afin d'essaimer encore deux fois). Il ne peut en effet y avoir qu’une reine par colonie. Une semaine plus tard, elle effectue son premier vol nuptial.

Une colonie peut produire, entre le début du printemps et le début de l’été, jusqu’à trois essaims, ils sont dits respectivement primaire, secondaire et tertiaire.

abeille_butinant_une_jolie_fleur_rose

Le miel

Le miel est extrait des diverses substances sucrées récoltées, tel que le nectar des fleurs dites mellifères (la courte langue de l'abeille ne lui permet pas de butiner toutes les variétés de fleurs), ou le miellat produit par les pucerons ou la cochenille à partir de la sève des arbres, et notamment des sapins. L'abeille l'élabore dans son jabot lors de son vol de retour à la ruche, grâce à une enzyme qui transforme le saccharose en glucose et en fructose. Arrivée à la ruche, la butineuse régurgite le nectar que recueille une receveuse. Commence alors un long travail de manipulation, destiné à déshydrater cette ébauche de miel afin d'assurer sa conservation. Pour cela, il est déposé par fines pellicules sur la paroi interne des cellules, et est ventilé par les ouvrières pour provoquer l'évaporation de l'excédent d'eau. Lorsque le miel a atteint le degré d'humidité requise, il est transféré dans d'autres alvéoles qui seront operculées.

Abeille01

Les saveurs, les couleurs et les aspects des miels peuvent avoir des origines très diverses. Un miel mono floral est produit à partir d'une seule variété de plante, tandis que les autres, qui mélangent les espèces, sont dits « toutes fleurs ». Le miel présente un grand intérêt nutritionnel, et ses vertus sont nombreuses. Il est principalement bactériostatique, c'est-à-dire qu'il ne tue pas les bactéries mais empêche leur développement, et cicatrisant.

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Cette substance est produite par les ouvrières pendant leur stade de « nourrices ». D'une teinte laiteuse, la gelée royale constitue la nourriture exclusive de toutes les larves jusqu'au cinquième jour de leur vie, et de la reine pendant toute son existence. La confection naturelle de cette substance est de faible proportion, car les abeilles n'en produisent que la quantité nécessaire à leurs propres besoins. Son exploitation fait l'objet d'une technique très particulière (extraction de la gelée à l'aide d'une pipette à aspiration).

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(grain de pollen)

Le miel dans l'Histoire

Présent dans le delta du Nil et à Sumer, le miel jouait le rôle du sucre. Dans l'Antiquité, le miel de la Narbonnaise était considéré comme l'un des meilleurs.
En plus de sa consommation comme aliment ou condiment, il a été utilisé pour soigner, embellir la peau et embaumer les morts chez les Égyptiens[réf. nécessaire]. Durant la première et la Seconde Guerre mondiale, on l'utilisait pour accélérer la cicatrisation des plaies des soldats[réf. nécessaire]. Il a également été utilisé pour confire les fruits et les légumes en l'associant au vinaigre et à la moutarde, mais aussi à adoucir les mets. À partir du Moyen Âge en Chine, puis en Europe, il sert à la fabrication du pain d'épices. Il a servi aussi pour la fabrication de l'hydromel (eau+miel) : par fermentation des levures présentes dans ledit miel, apparition de la boisson alcoolisée.

Fabrication

L'apiculture consiste à élever des abeilles afin de récolter le miel. Le premier travail de l'apiculteur est de fournir une ruche aux abeilles. Les abeilles butineuses ont en charge l'approvisionnement de la ruche. Chaque matin, l'abeille va butiner dans les champs de fleurs où elle a travaillé les jours passés ou part à la découverte de nouvelles plantes. Une fois posée sur une fleur, l'abeille en écarte les pétales, plonge sa tête à l'intérieur, allonge sa trompe et aspire le nectar qu'elle met dans son jabot. Après avoir visité plusieurs fleurs et rempli son jabot, elle rentre à la ruche, puis dépose son chargement dans la bouche d'autres abeilles ouvrières. À la place du nectar de fleur, les abeilles peuvent récolter du miellat, excrément sucré des pucerons qui sera utilisé de la même façon que le nectar de fleur. C'est ce produit de base qui est notamment utilisé pour le miel de sapin.

abeilles_dans_leur_alveole
Le scientifique Heinrich a mesuré le volume de travail effectué par les abeilles butineuses. Ainsi, pour produire un pot de 500 grammes de miel, les abeilles doivent effectuer plus de 17 000 voyages, visiter 8 700 000 fleurs, le tout représentant plus de 7 000 heures de travail.

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La chaleur de la ruche, ainsi que les courants d'air créés par les abeilles ventileuses, font évaporer le trop-plein d'eau du nectar. De plus, grâce au travail des ouvrières qui l'aspirent puis le recrachent, le nectar, ainsi mêlé à de la salive et à des sucs digestifs, est prêt à être ensuite entreposé dans les alvéoles puis ceux-ci operculés. Il va se transformer en miel. L'hiver venu, les abeilles puiseront dans ces réserves pour s'alimenter.

les_abeilles_sont_menacees

Extraction

Autrefois, les hommes récoltaient le miel dans des troncs d'arbres ou dans de petites cavités habitées naturellement par les abeilles. Ils ont ensuite aménagé ces troncs ainsi que d'autres constructions rudimentaires.

Au XIXe siècle, en France, les abeilles étaient encore élevées dans des ruches en paille. À cette époque, le miel était consommé avec la cire ou extrait par pressage.
Un extracteur - matériel d'amateur.
Filtration du miel extrait, précédant la maturation puis la mise en pots

C'est l'apiculteur François Huber de Genève (chercheur aveugle) qui mit au point le premier modèle de ruche à cadres mobiles. La feuille gaufrée fut découverte en 1858 par Mehring et l'extracteur centrifuge inventé en 1865 par Hruschka. Ces découvertes facilitèrent le travail de l'apiculture.

Extractor_Beekeeping

(extracteur de miel)

Crus de miels

L’apiculture propose différents types de miels d’origine, de saveur et d’aspect très variés. Le miel est dit "monofloral" lorsque son origine provient en grande partie d’une seule variété de fleurs. L’apiculteur a placé ses hausses juste au moment de la miellée de la fleur recherchée et les a retirées aussitôt après pour en faire la récolte. Les autres miels sont dits "toutes fleurs" et peuvent être désignés par leurs origines géographiques.

Cristallisation du miel

Il arrive parfois que le miel se cristallise dans son pot. La propension d'un miel à cristalliser dépend de son origine, mais n'a pas de lien direct avec sa qualité. Si un miel est chauffé à plus de 40 degrés lors de la centrifugation ou de la mise en pots, il cristallise lentement, en cristaux grossiers. Il suffit de chauffer un miel cristallisé au bain-marie (40 °C max.) ou mieux dans un four à micro-ondes (à la puissance minimale et en surveillant la disparition du glaçon) pour le liquéfier. Chauffer un miel à une température supérieure lui fait perdre en qualité.

Filtering_of_honey_(Filtration du miel extrait, précédant la maturation puis la mise en pots)

À l'extraction, le miel est clair et épais. Avec l'entreposage, il peut se figer, car il contient du glucose qui se candit. Plus il contient de glucose, plus il se fige vite (miel de trèfle par exemple). Si le fructose est plus abondant (miel d'acacia entre autres), le miel reste liquide un ou deux ans.
On observe chez les miels contenant très peu d'eau la formation d'une « fleur » à la surface. C'est un phénomène naturel qui ne nuit pas à la qualité.

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Les miels réputés

    * Le miel de romarin aussi appelé « Miel de Narbonne » était considéré par les Romains comme le meilleur miel du monde. De couleur blanche et très rare en France, il est principalement produit dans les Corbières. Il était un des multiples constituants de la thériaque de la pharmacopée maritime occidentale au XVIIIe siècle .

    * Le miel de sapin des Vosges est aussi très réputé. De couleur très sombre, il est issu du miellat se déposant sur les branches de sapins.

Autres types de miel

    * Le miel de robinier faux-acacia, dit miel d’acacia, à saveur douce, est liquide, clair et ne cristallise pas.
    * Le miel de châtaignier au goût corsé, amer, est visqueux et plus ou moins sombre selon qu'il provient de nectar ou de miellat.
    * Le miel de lavande, très parfumé, de couleur crème présente une granulation très fine.
    * Le miel de colza, avec une légère saveur de chou, est de couleur claire, il cristallise rapidement en raison d'une forte teneur en glucose.
    * Le miel de sarrasin ou blé noir, corsé, de couleur brune, est emblématique du terroir breton.
    * Les miels de garrigue et de montagne sont toutes fleurs, leur saveur et leur aspect dépendent de leurs terroirs.
    * Le miel de trèfle, produit à partir de ces derniers, miel blanc.
    * Le miel de bleuet, à partir des fleurs de bleuet.
    * Le miel de tournesol, de couleur doré, jaune moutarde, à saveur fruitée et unique.
    * Le miel de ronce, très parfumé, de couleur dorée, est un miel rare qui provient des fleurs de mûre.

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Composition du miel

    * Des glucides (sucres) en grande quantité : 78 à 80 %, représentés essentiellement par du fructose (ou lévulose) : 38 %,
          glucose (ou dextrose) : 31 %, ainsi que du maltose, du saccharose (ou sucrose) et divers autres polysaccharides (mélibiose, turanose, mélézitose…).
    * De l'eau : 17 %
    * Des protides : moins de 1 %, mais contenant un très grand nombre d'acides aminés libres : acide aspartique, acide glutamique, alanine, arginine, asparagine, cystine, glycine, histidine, isoleucine, leucine, lysine, méthionine, phénylalanine, proline, sérine, tryptophane, tyrosine et valine.
    * Des sels minéraux : de 0,1 % max. pour les miels de nectar et autre, jusqu'à 0,5% (extrait du codex alimentarius) pour les miels de miellat, avec plus d'une trentaine d'éléments déjà inventoriés : aluminium, argent, arsenic, baryum, béryllium, brome, calcium, césium, chlore, chrome, cobalt, cuivre, fer, lithium, magnésium, manganèse, mercure, molybdène, nickel, or, palladium, phosphore, potassium, rubidium, scandium, silicium, sodium, soufre, strontium, titane, vanadium, zinc, zirconium. Ces éléments minéraux ne sont pas toujours tous présents dans un miel déterminé. Par contre, certains le sont systématiquement dans tous les miels et souvent alors en grande quantité, notamment le potassium, premier cation intracellulaire indispensable à la vie. Il faut savoir également que les miels foncés sont globalement plus riches quantitativement en matières minérales que les miels clairs.
    * Des acides organiques, libres ou combinés sous forme de lactones : 0,3%, le principal d'entre eux étant l'acide gluconique.
    * Un grand nombre de vitamines, dont les quantités, loin de couvrir nos besoins journaliers, n'en constituent pas moins un appoint non négligeable. Le miel contient essentiellement les vitamines B1, B2, B3 (ou vitamine PP), B5, B6, C, et accessoirement les vitamines A, B8 (ou vitamine H), B9, D et K.
    * Des lipides (corps gras), en infime quantité, sous plusieurs formes : triglycérides, acides gras (acide palmitique, oléique, et linoléique).
    * De nombreux composés organiques complexes :
          Des enzymes, dont les principaux sont les amylases alpha et bêta, la gluco-invertase et la gluco-oxydase ; ces enzymes (qui facilitent la digestion des aliments et sont à l'origine de certaines vertus du miel) sont détruites par un chauffage exagéré du miel qu'il y a donc lieu de toujours éviter (la température de la ruche au niveau du couvain étant régulée à 35 °C par les abeilles, il convient de ne pas chauffer le miel au dessus de 40 °C, si l'on veut lui conserver ses vertus).
          Plusieurs facteurs antibiotiques naturels, regroupés sous le nom générique d'inhibine, qui sont en fait de puissants bactériostatiques, c'est-à-dire qu'ils empêchent le développement des bactéries mais ne les tuent pas.
          De nombreuses autres substances biologiques diverses :
                + un principe cholinergique proche de l'acétylcholine,
                + un principe œstrogène,
                + des flavonoïdes dotés de multiples et intéressantes propriétés physiologiques,
                + des alcools et des esters,
                + des substances aromatiques qui non seulement donnent l'arôme (comme l'acide phénylacétique) et le goût spécifique d'un miel donné, mais qui ont aussi des vertus thérapeutiques,[réf. nécessaire]
                + des matières pigmentaires, spécifiques à chaque miel, qui lui donnent sa couleur propre.
    * Et enfin des grains de pollen qui en signent l'origine botanique.

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Intérêt nutritionnel et usage thérapeutique


Ses bienfaits sont multiples, et différents selon le type de miel.

Le miel renferme moins de calories que le sucre (64 calories contre 84 pour 20 g). Il a le même index glycémique mais apporte plus d’antioxydants.

Plusieurs papyrus égyptiens en font mention, le plus vieux étant celui dit d'Edwin Smith, datant de plus de 4 500 ans.

Lors des Jeux olympiques antiques, les athlètes buvaient de l'eau miellée pour recouvrer rapidement leurs forces.

Hippocrate (le plus grand médecin de l'Antiquité, 460/377 av. J.-C.) disait que l'usage du miel conduisait à la plus extrême vieillesse, et le prescrivait pour combattre la fièvre, les blessures, les ulcères et les plaies purulentes.

Jusqu'à l'époque de Paracelse, le miel jouissait d'une haute estime en médecine. Il était utilisé notamment comme agent antiseptique pour la guérison des infections et s'avère efficace pour le soin en douceur des verrues, boutons infectieux, furoncles.

L'efficacité sur certains types de brûlures est attestée en accélérant la cicatrisation. Il est également utilisé sur d'autres types de plaie, avec une certaine efficacité. Plus spécialement avec le miel de thym.

Face à l'intérêt thérapeutique du Miel, certains laboratoires basent leur produits sur les qualités du miel.

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Quelques recettes pour vous...

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Clémentines au miel et fleur d'oranger

Auteur : Odelices

Pour 4 personnes
Préparation : 10 min
Cuisson : 5 min


Ingrédients

  • 8 petites clémentines
  • 3 cuillères à soupe de miel
  • 2 cuillères à soupe d’eau de fleur d’oranger
  • ½ citron
  • 2 cuillères à soupe d’amandes effilées

Préparation

1. Épluchez les clémentines. Prélevez le jus du demi-citron.
2. Dans une casserole, faites chauffer le miel, l’eau de fleur d’oranger, le jus de citron et 3 cuillères à soupe d’eau.
3. Ajoutez les clémentines. Remuez pour bien les enrober de la sauce et retirez du feu. Faites attention de ne pas trop cuire les clémentines.

4. Servez dans des petites assiettes. Parsemez d’amandes effilées

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Rôti de porc aux pommes, miel et thym!!

Auteur :
audeladessaveurs.blogspot.com

Votre marché:

-1 rôti de porc
-1 citron non traité
-3 branches de romarin
-1 feuille de laurier
-3 pommes
- 2 càs de miel
-huile d'olive
- bouquet garni

Préparation:

*Faire chauffer de l'eau dans une grande cocotte.

*Porter à ébullition.

*Laver et couper le citron en rondelles.

*Ficeler le rôti en disposant des rondelles de citron contre la viande, y insérer les branches de romarin et la feuille de laurier.

*Mettre le rôti dans la cocotte, ajouter votre bouquet garni , le sel, le poivre.

*Laisser frémir 30 minutes. Ecumer si nécéssaire.

*Pendant ce temps, laver les pommes et les couper en quartiers.

*Les disposer dans une plat allant au four.

*Egoutter le rôti , mais conserver le jus de cuisson.

*Poser la viande sur les quartiers de pommes.

*Parsemer de romarin, saler et poivrer.

*Napper la viande avec le miel.

*Ajouter deux louchettes de jus de cuisson sur les pommes.

*Enfourner à 180-190°C pendant une heure.

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Cannelés au miel

Ingrédients

Pour 6 personnes

1 l de lait
4 oeufs
200 g de farine
400 g de sucre
100 g de poudre d'amande
40 g de beurre
2 c. à soupe de miel de pin

Préparation

Portez le lait à ébullition. Retirez-le du feu et ajoutez les oeufs un à un en fouettant vivement. Laissez refroidir puis ajoutez le sucre. Mélangez et portez à nouveau à ébullition. Ajoutez le miel, poursuivez la cuisson une minute, retirez du feu et laissez refroidir.
Ajoutez la farine tamisée et la poudre d'amande. Mélangez bien et passez au tamis. Laissez reposer 24 heures.
Le lendemain, préchauffez le four th 6 (180°).
Beurrez les moules à cannelés et remplissez-les de pâte. Enfournez et faites cuire une heure.
Sortez les cannelés du four et démoulez-les. Laissez refroidir sur une grille.

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Bon appêtit !!!

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26 mai 2009

Nos amies les Abeilles...(1)

Les premières Abeilles sont apparues, il y a plus de 100 millions d’années, quand les fleurs ont fait leur apparition.

Les plus anciennes abeilles connues sont parvenues jusqu’à nous en parfait état de conservation, prisonnières dans l’ambre.

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Ces insectes vivaient dans l’actuelle région de la Baltique au cours de l’Eocène supérieur (environ 70 millions d’années).
Les formes fossiles appartiennent au genre éteint Electrapis. Ces fossiles sont très proches de l’abeille mellifère actuelle qui est sophistiquée.
On suppose donc que l’évolution des abeilles remonte beaucoup plus loin. On ne sait rien de l’ancêtre commun de tous les Apoïdés.

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Apis est un genre qui regroupe sept à neuf espèces d'insectes sociaux de la famille des Apidés (Apidae) et produisant du miel. C'est le seul genre de la tribu des Apini. Les membres de ce genre sont communément désignés par le terme abeille ou abeilles à miel, un terme qui inclut aussi des espèces d'autres genres.


On détermine généralement trois sous-genres :

    sous-genre Micrapis :
          Apis andreniformis
          Apis florea, ou abeille naine dont le miel est aussi parfois collecté sur des colonies sauvages.
    sous-genre Megapis :
          Apis dorsata, ou abeille géante dont le miel est aussi parfois collecté sur des colonies sauvages.
    sous-genre Apis :
          Apis cerana
          Apis koschevnikovi
          Apis mellifera, indigène d'Europe et d'Afrique, largement introduite sur d'autres continents comme l'Amérique et l'Australie est la principale espèce élevée pour la production de miel. Elle convient particulièrement à l'apiculture.
          Apis nigrocincta, présente en Asie, est également élevée à grande échelle.

Certaines variétés sont considérées comme domestiques.

On appelle parfois l'abeille « mouche à miel » bien que ce ne soit pas du tout une mouche d'un point de vue scientifique (diptères).

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Comme tous les insectes, le corps de l'abeille est divisé en trois :

    La tête qui porte :

    Deux grands yeux latéraux composés (4 000 facettes).
    Trois yeux simples ou ocelles.
    Deux antennes coudées comportant douze articles poilus.
    Un appareil buccal à la fois lécheur (possédant une langue) et suceur (formant un canal aspirateur).

    Le thorax formé de trois anneaux fusionnés, portant chacun une paire de pattes. Les six pattes de l’abeille se terminent par deux crochets, ainsi qu’un organe adhésif leur permettant de prendre prise sur de nombreux types de surfaces. L’abeille utilise également une sorte de peigne, composé de poils rigides sur ses deux pattes avant, pour nettoyer ses antennes. Ce nettoyage s’effectue lorsqu’elle y glisse ses antennes et relève la tête. Les pattes postérieures sont particulièrement adaptées à la récolte (brosse et peigne) et au transport (corbeille) du pollen. Sur les anneaux du thorax s'attachent deux paires d'ailes membraneuses à nervures peu nombreuses. (pendant le vol les postérieures, plus petites, sont reliées aux antérieures par une vingtaine de crochets chitineux, ce qui les rend solidaires). Ce n'est pas tout, sur ces anneaux, s'ouvre une paire de petits orifices pour la respiration : les stigmates servant à l'inspiration.

    L'abdomen formé de sept segments dont six sont apparents et composés de plaques rigides, une dorsale et une ventrale reliées latéralement par une fine lame chitineuse souple. Une lame du même type relie les segments successifs. Les segments 1 à 6 montrent des stigmates servant à l'expiration. Les segments 3 à 6 ont sous leurs plaques ventrales des glandes cirières. Chez les femelles, l'abdomen présente à son extrémité un aiguillon venimeux (le dard).

3

Des études montrent que de nombreux insectes bougent les ailes en un mouvement continu et large (145 à 165 degrés), environ 200 fois par seconde. En revanche, les abeilles dessinent des arcs plus restreints (environ 90 degrés) et doivent donc compenser par une vitesse plus élevée, jusqu'à 240 battements par seconde, soit presque le double de ce que leur taille laisse prévoir.

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La biométrie (au niveau des abeilles) est l'étude des différents caractères physiques afin de déterminer la race de l'abeille. Cette étude n'aurait pas été nécessaire il y a quelques siècles, les différentes races d'abeilles étant réparties géographiquement, mais l'hybridation volontaire ou non, due à la pratique de l'apiculture en tant qu' élevage a perturbé cette répartition.

reine_d_abeilles(une reine)

La reine est le seul individu femelle fertile de la colonie. Elle provient d’un œuf fécondé identique à celui d'une ouvrière, mais pondu dans une cellule spéciale (cellule royale) plus vaste et ronde -- et non hexagonale comme celle des ouvrières. Tout au long de son développement, la larve sera nourrie exclusivement à la gelée royale, et c'est ce régime, et lui seul, qui lui permettra de devenir une reine. Les reines sont produites exclusivement au printemps, soit pour remplacer une reine vieillissante ou malade, soit pour un essaimage (qui n’a lieu que si la colonie est prospère et la météo favorable). Il semble que cela soit la transmission d'hormones par la reine, qui les dépose avec ses pattes en permanence dans la ruche qui soit le facteur déterminant son remplacement par la construction de cellules royales. Peu de temps après sa naissance, la jeune reine va entreprendre des vols nuptiaux. Elle va rejoindre un point de rassemblement, où se réunissent les mâles du voisinage, assurant ainsi la diversité génétique. Elle va s’accoupler avec plusieurs mâles, en plein vol, jusqu’à ce que sa spermathèque soit remplie. Les mâles qui l’auront fécondée vont tous mourir peu de temps après l’accouplement, leurs organes génitaux ayant été arrachés (leur rôle est terminé). La reine va conserver tout ce sperme dans sa spermathèque et restera ainsi fécondée pour le restant de sa vie (de quatre à cinq ans).

Elle possède un abdomen plus allongé que celui des simples ouvrières. Ce même abdomen possède moins de poils, lui permettant, de par sa taille, de pondre plus facilement dans chaque alvéole. Contrairement aux ouvrières, le dard de la reine ne possède pas de crochets et ne reste ainsi pas accroché dans la peau d'un animal lors d'une piqûre (évitant à la reine de mourir).

Il est rare de pouvoir observer une reine à l’extérieur, alors qu’il est relativement facile de la remarquer à l’intérieur d’une ruche : entourée de nombreuses ouvrières qui la protègent et la nourrissent.

Opened_queencell_0021(naissance d'une reine)

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Les ouvrières

Les abeilles produisent du miel grâce au nectar qu'elles récoltent sur les fleurs. Pour cela, elles le portent dans leurs jabots en attendant qu'elles arrivent à la ruche.

À l'intérieur d'une colonie, il y a division du travail et ces différentes activités sont effectuées par des ouvrières d'âges différents. Au cours de sa vie, une ouvrière change de tâche.

En été, la vie d'une ouvrière est brève (5 à 6 semaines) et elle occupe les postes suivants au cours de sa vie :

    nettoyeuse : 24 heures après sa « naissance » (mue imaginale), elle nettoie les alvéoles libérées à la suite des éclosions.
    nourrice : à partir du 4e jour, elle nourrit les larves âgées ; au 6e jour, elle nourrit les larves jeunes avec la gelée royale qu'elle est capable de régurgiter.
    travailleuse d'intérieur : du 10e au 18e jour, l'ouvrière s'occupe indifféremment :
          de la mise en réserve des récoltes (pollen et nectar), elle est magasinière,
          de la ventilation de la colonie, elle est ventileuse et contribue à l'évaporation de l'eau contenue dans le nectar qui se transforme en miel
          de l'operculation des alvéoles,
          de l'entretien : nettoyage, rejet à l'extérieur des corps étrangers, des individus morts et mal formés, calfeutrage des fentes avec de la résine récoltée sur certains bourgeons : la propolis. Pendant cette période, les jeunes ouvrières apprennent à s'orienter à l'extérieur et à retrouver leur colonie.

    cirière : les glandes situées sous l'abdomen peuvent sécréter de la cire à partir du 21e jour. La cire apparaît sous forme de petites plaques entre les quatre derniers segments de l'abdomen. Les ouvrières cirières la malaxent à l'aide de leurs mandibules et travaillent alors en groupe à l'édification des nouvelles alvéoles.

    gardienne et rappeleuse : c'est aussi vers le 18e jour que l'ouvrière devient capable de défendre l'entrée de la colonie ou bien d'assurer l'expulsion des mâles devenus inutiles. C'est à ce moment qu'elle peut en relevant son abdomen et en battant des ailes, émettre des odeurs (grâce aux glandes de Nassanov) qui assurent l'orientation des plus jeunes ouvrières, elle assure alors la fonction de rappeleuse. Ce sont également des ouvrières âgées de trois semaines qui soignent et nourrissent la reine.

    butineuse : à partir du 20e jour et jusqu'à sa mort, l'ouvrière participe à la récolte du nectar et du pollen. Elle visite les fleurs, suce le nectar qu'elle transporte dans son jabot avant de le régurgiter. Dans le jabot, le nectar subit un début de digestion qui contribue à le transformer en miel.

    Il faut butiner environ 5 500 000 fleurs pour obtenir un kilogramme de miel. Suivant les besoins, elle récolte aussi du pollen. Avec ses mandibules, elle broie alors les anthères des étamines puis, grâce à l'adaptation de ses pattes postérieures, avec ses brosses, elle rassemble les grains de pollen en une grosse pelote qu'elle place dans la corbeille où de longs poils la maintiennent. À son retour, la butineuse dépose elle-même sa récolte ou la confie à une magasinière.

    C'est aussi à son retour qu'elle indique à ses compagnes, par des danses, la distance et la direction de sa zone de récolte. D'autre part, l'odeur dont l'abeille est imprégnée renseigne les autres sur l'espèce des fleurs butinées.

    Une observation attentive d'une colonie montre cependant qu'en temps normal un grand nombre d'abeilles ne font rien de spécial, comme une main d'œuvre en réserve procurant à la colonie une faculté d'adaptation.

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(merci à le dictionnaire .com)

Les faux-bourdons

Les mâles, appelés aussi faux-bourdons ou encore abeillauds, sont plus volumineux que les femelles et ils sont produits du printemps au début de l’été. Ils ne participent pas à la récolte du nectar ou du pollen, ayant une langue trop courte pour butiner les fleurs. Ils n'ont pas de dards, donc ils sont sans défense. Ils ne sécrètent pas de cire d'abeille, de venin ou de gelée royale. Pour certaines espèces, on en compte environ 2 500 par colonie, ils proviennent du développement d'ovules non fécondés : ils sont donc haploïdes et n'ont pas de père. Ils ne sortent habituellement que pour la période de reproduction.

Leur rôle se limite strictement à la fécondation des jeunes reines (vol nuptial). Ceux qui ont la « chance » de s’accoupler à une reine meurent peu de temps après. Quant aux autres faux-bourdons, les ouvrières cessent à la fin de l’été de nourrir ces bouches inutiles et, de plus en plus affaiblis à mesure que l’automne approche, ils finissent par être impitoyablement rejetés de la ruche et par mourir, épuisés. Ils ont des yeux qui comportent 7000 facettes.

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Les larves

L'œuf fécondé est pondu par la reine au fond d’une cellule. Il éclot trois ou quatre jours après la ponte. La larve est d’abord nourrie avec de la gelée royale, liquide sécrété par les glandes nourricières des ouvrières, puis par un mélange de pollen et de miel. Dix jours après la ponte, la larve a fini sa croissance, la cellule est operculée avec de la cire. La larve s’enveloppe d’un cocon. Douze jours plus tard, une jeune abeille sort enfin de sa cellule, elle a sa taille et son aspect définitifs. Trois semaines environ se sont écoulées depuis la ponte.

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(merci à Stephen Dalton)

Le système d'organisation

L’observation de nombreux faits et phénomènes liés à la vie des abeilles montre que leur organisation obéit à des principes d’économie sans faille, et qui seraient sûrement jugés parfaitement totalitaires s’ils étaient appliqués à des sociétés humaines !

Quelques exemples :

    les ouvrières sont entièrement dévouées à la communauté et meurent toutes à la tâches;
    les mâles également, dont le rôle est strictement limité à celui de reproducteurs (effectifs ou potentiels) ;
    lorsque la reine est trop vieille pour pondre correctement (ponte limitée, ou absence de fécondation de la reine qui entraîne la ponte exclusive d'individus mâles), les abeilles la tuent pour en élever une autre, afin de permettre à la colonie de survivre ;
    les gardiennes de la ruche n’hésitent pas à se sacrifier en attaquant des ennemis mieux armés qu’elles ; elles meurent généralement quand elles piquent, car elles ne peuvent survivre à la perte de leur dard ;
    une jeune reine à peine sortie de son alvéole tue immédiatement ses sœurs plus jeunes, la ruche ne pouvant pas se permettre, pour sa survie, de nourrir deux colonies en même temps .
    Lorsqu’une jeune reine va éclore, c’est la vieille reine qui, avec l'aide des ouvrières qui l’accompagnent, prend tous les risques en quittant la ruche, l’essaimage se produisant sans aucune garantie de relogement décent ;
    tout individu improductif est éliminé sans délai : mêmes les larves sont éjectées de la ruche si, après un épisode de printemps précoce qui a encouragé les vieilles ouvrières (qui ont survécu au long hiver) à démarrer l’élevage de printemps, survient un retour du froid qui condamne à terme la viabilité des larves ainsi mises en route ;
    quand la saison est trop avancée pour que ne soient pas compromises les chances de survie d’une colonie qui, venant à perdre sa reine, devrait pour la remplacer élever sans délai une nouvelle reine (qui doit être élevée pendant seize jours puis fécondée avant de pouvoir redémarrer au plus vite la ponte et l’élevage de nouvelles générations d’ouvrières destinées à la protéger pendant le prochain hiver), les ouvrières cessent de nourrir les mâles dont l’utilité en tant que reproducteurs disparaît ;
    la forme hexagonale de la section des alvéoles est optimale quant à la quantité de cire nécessaire pour en élever les parois ;
    dès les années 1712, il a été établi (par l’astronome Maraldi, neveu de Jean-Dominique Cassini) que le fond des alvéoles, qui n’est pas plat mais composé de trois losanges égaux juxtaposés, présente des losanges dont les angles ne font pas respectivement 120° et 60°, mais 109° 28' et 70° 32', les alvéoles situées sur l’une des faces des rayons n’étant pas placées en face de ceux de la face opposée mais de façon décalée (l’axe d’une alvéole d’une face est toujours situé dans le prolongement de l’intersection de la paroi commune à trois alvéoles contiguës de l’autre face). Or on peut démontrer que cette propriété correspond pour les alvéoles à un volume maximum pour une surface donnée : la quantité de cire utilisée est donc parfaitement minimisée.

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Dans une cavité naturelle ou dans une ruche, toute la vie de la colonie s'articule autour de la reine. Une colonie sans reine est condamnée à disparaître; cependant, une reine seule ne peut rien, car elle est incapable d'assurer l'élevage des larves.

Par sa présence, la reine empêche le comportement de construction d'alvéoles royales et bloque le fonctionnement ovarien des ouvrières. Dans le cas de la mort d'une reine, les ovaires de certaines ouvrières (appelées ouvrières pondeuses), dont les phéromones de la reine empêchaient jusque-là le développement (« castration chimique »), vont commencer à produire des œufs ; mais, comme ce sont des femelles non fécondées, leurs œufs ne donneront que des mâles (c'est un cas particulier de parthénogenèse). On aura donc une ruche « bourdonneuse » qui finira par mourir en l'absence de nouvelle reine.

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Merci à  Passion nature 78  pour ses photos.


La prochaine fois, je traiterai du sujet : le miel

en attendant, je vous souhaite une excellente journée.


23 mai 2009

Bonjour....

...à toutes et à tous !

à venir "les
Abeilles"

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C'est un thème qui me tient à cœur, mais qui est long à développer, je vous le proposerai donc en 4 parties.
en attendant, je vous souhaite un merveilleux weekend !



17 mai 2009

Camaïeu de blanc....

Laissez-moi vous offrir...

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Mon Seringua...

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Mes Roses d'un jour....

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Mes Arums...

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Mon Jasmin...

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...et mon Gardénia.

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Très bon Dimanche à toutes et à tous !!!

mercimarguerites

pour  vos regards et les instants passé en votre compagnie !!!

15 mai 2009

Tout savoir sur la Verveine ou presque....

Comme tout un chacun le sait, il existe 2 sortes de Verveine
les aromatiques et  les ornementales

Aujourd'hui, nous allons développer les "aromatiques" ou

Verveine Officinale

Verveine_officinale

La verveine officinale, dite aussi verveine sauvage, était considérée comme herbe sacrée dans les temps anciens: les Grecs et les Romains la vénéraient comme les Celtes qui lui témoignaient autant d'égards qu'au gui. Les Grecs disaient qu'elle était née des larmes de Junon (l'épouse du dieu des dieux: Jupiter).

Selon eux elle chassait les mauvais esprits. Ils en balayaient les autels de leurs dieux.

La croyance voulait, pour se faire aimer:

" que le premier vendredi de la nouvelle lune, il fallait avoir un couteau neuf et aller cueillir une Verveine. il fallait se mettre à genoux, la face tournée vers le soleil levant et, coupant ladite herbe avec le couteau, dire :

"Je te cueille, herbe puissante, afin que tu me serves à ce que je voudray"
Puis il fallait se lever sans regarder derrière soi.
Étant dans votre chambre, vous la ferez sécher et pulvériser et ferez avaler cette poudre à la personne.

Pour les réclamations, s'adresser à :

J.Cousin
(XVII° siècle)

et cité par Eugène Rolland

Rolland

Des Verveines, vous connaissez la citronnelle....qui n'en est pas une!

Arrivé du Pérou, du Chili ou d'Argentine à la fin du XVIII° siècle, cet arbrisseau ligneux a conquis nos jardins grâce à son odeur pénétrante de citron, qui se développe eu froissement de ses feuilles. Mais malgré sa parenté avec la Verveine,  ses propriétés médicinales sont plus proches de celles de la Mélisse.

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Les druides, les premiers, ont contribué à la réputation de notre sauvageonne. Ils la récoltaient selon un cérémonial mystérieux qui restera à jamais occulte. On sait pourtant qu'ils nettoyaient l'autel où ils officiaient avec cette infusée et qu'ils ne la cueillaient qu'en l'absence du soleil ou de la lune, un peu comme s'ils commettaient  un vol et voulaient se cacher des forces célestes.
Après avoir récolté la plante sacrée, ils déposaient sur le sol une offrande de miel pour se faire pardonner d'avoir enlevé à la Terre son trésor.

Les Romains ne furent pas surpris par de tels rituels, car eux-mêmes purifiaient leurs autels avec ses branches, et avaient consacré cette plante à la déesse Vénus.

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Leurs ambassadeurs portaient une couronne de Verveine et, lorsqu'ils devaient signer  un acte  important, traités, pactes ou alliances, ils clôturaient toujours l'affaire en frappant de cette coiffure les textes qui acquéraient par ce rituel un caractère officiel et irrévocable.

Sa réputation d'herbe magique fut reprise au fil des siècles, Le Moyen-Age voyant naître une foule de sortilèges en tout genre auxquels elle était associée.
Outre que porter sur soi de la Verveine ou ses graines protégeait des sorciers, les plus fameux de ces enchantements étaient des " conjurations pour se faire aimer " .
Ces rites s'accompagnaient de formules incantatoires qui demandaient invariablement à la Verveine d'accorder l'amour jusque là refusé...

Ainsi ira la réputation de la Verveine au fil de l'histoire; aussi n'est-il pas surprenant que l'herbe aux sorciers ait subi les sarcasmes d'une médecine officielle qui, jamais, ne s'attachera à la mieux connaître...

source : Plume de carotte

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La verveine officinale est une plante annuelle, vivace en serre, à racine fusiforme et jaunâtre. La tige, de 15 à 40 centimètres, est velue et ramifiée puis dressée et garnie de feuilles oblongues découpées en lobes dentés. De juin à octobre, les tiges portent des inflorescences en épis lâches terminaux, composées d'une multitude de fleurs aux coloris variés (le plus souvent violet pâle) portant chacune à la base une languette verte ou bractée. Le fruit se compose de quatre akènes qui se séparent à maturité.

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Caractéristiques
    Organes reproducteurs
          Couleur dominante des fleurs : bleu
          Période de floraison : juillet-novembre
          Inflorescence : épi simple
          Sexualité : hermaphrodite
          Ordre de maturation : homogame (
lors de la fécondation, c'est l'entierté des individus qui fusionnent)

          Pollinisation : entomogame, autogame (le pollen est essentiellement véhiculé par des insectes)

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    Graine
          Fruit : tétrakène se séparant à maturité en 4 akènes
          Dissémination : barochore (
dispersion des graines par gravité, à proximité immédiate de la plante mère)

Culture

La verveine officinale indigène se trouve dans les prairies et au bord des chemins.
Sa culture est facile, par semis au printemps ou par bouturage à l'automne.

source: wikipédia

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Souveraine contre la douleur

 

Sous ses airs dégingandés, cette grande plante rameuse qui approche les 70 centimètres se voit prêter bien des vertus : antinévralgique et conseillée aux migraineux, Verbena officinalis permettrait également de traiter certaines anémies mais aussi les inflammations de la bouche, les plaies et les contusions...

Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, ce n’est pas une plante difficile à se procurer. Elle pousse littéralement partout. Dans les prés ou en montagne, le long des chemins, en bordures de friches ou sur les décombres : la verveine ne demande qu’une chose, c’est que le sol soit lourd et bien humide... A la maturité on cueille la plante pratiquement dans son ensemble : les tiges (un peu ligneuses) et les feuilles sont conservées et mises à sécher tête en bas ou, si vous avez de la place, en couches minces sur des claies.

Le principe actif le plus important de la verveine est glucoside amer qu’on appelle la verbénaline iridoïde. C’est à elle que la plante doit ses propriétés antinévralgiques. Mais on y trouve également des tanins, des mucilages, de la saponine et des quinones qui permettent aussi de faire « tomber » fièvre et symptômes inflammatoires, un peu comme dans le cas du Quinquina.

Il y a deux manières de « prendre » de la verveine :

  • en infusions classiques à raison  de 2 à 3 tasses par jour, elle aura un effet apprécié sur la migraine et les asthénies ;
  • en gargarismes (inflammations de la bouche) ou en compresses, elle sera utilisée pour calmer les plaies, contusions et ganglions, les éruptions et les hématomes.

Réf : http://www.destinationsante.com

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voici quelques conseils pour préparer une tasse de tisane de verveine :

    * 2g de verveine séchée en feuilles, soit l'équivalent d'une grande cuillère à soupe de feuilles de verveine séchées
    * 1/4 de litre d'eau
    * Faire bouillir de l'eau dans une casserole
    * Verser les 2 grammes de feuilles de verveine
    * Faire infuser pendant 10 minutes environ

Quelques recettes

Ma Liqueur de Verveine

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Pour 75 cl de liqueur

1 eau de vie de fruits à 40 %

40 morceaux de sucre

40 feuilles de Verveine

Placer le sucre dans la bouteille et les feuilles, recouvrir par  l'eau de vie, laisser pendant 2 mois dans un endroit frais et sombre en remuant toutes les semaines Déguster.

 

Crème à la verveine

Pour 4 personne(s)

1/2 litre de lait entier
15 feuilles de verveine fraîche ou séche
3 œufs
2 jaunes d'œufs
100 g de sucre
1/8 zeste de citron

-Préchauffer le four à 140°C.
- Chauffer le lait avec la moitié du sucre et à ébullition mettre les feuilles de verveine à infuser.
-Couvrir le lait et laisser infuser 10 minutes.
-Mélanger les oeufs et les jaunes, l'autre moitié du sucre et ajouter le zeste de citron.
-Passer au chinois le lait et le verser délicatement sur le mélange des oeufs.
-Mettre l'ensemble dans un plat et mettre au four au bain-marie.
-Cuire environ 30 à 40 minutes.
-Laisser refroidir et déguster froid.

Turbot sauvage

frémi à la Verveine odorante
dans une Feuille de Cerda,
du Chou Rave cuisiné au Citron


INGRÉDIENTS POUR 4 PERSONNES


4  morceaux de filet  de turbot  bien épais de 130 g chacun , ou une pièce de turbot de 2,5 kg
2 litre de lait entier
1 bouquet de Verveine odorante
2 tranche de Jambon de Cerda (jambon séché)
1 botte de choux Rave
Sel  de Guérande poivre
70 g beurre
1 citron

Faire réduire le lait au 3/4
Récupérer l’écorce du citron à l’aide d’un économe,l ’émincer finement, presser son jus et verser le tout dans une casserole avec une cuillère à soupe de sucre, et confire 15 minutes
 
Disposer une feuille de verveine sur le filet de turbot et maintenez la avec une lanière de jambon séché de 3 cm de largeur ,puis le poêler le filet coté feuille  30 secondes , avant de le déposer dans le lait  réduit avec une dizaine de feuille de verveine
cuire à four doux sans faire bouillir environ 5 minutes, garder le poisson au chaud

refaire réduire le lait avec la verveine jusqu’à obtenir 1/ 4 de litre, puis verser le tout dans un shaker avec 50 g de beurre mixer 5 minutes et filtrer au chinois.

Eplucher le chou rave et l’émincer le plus finement possible, puis le faire étuver avec 20g de beurre
Au terme de la cuisson ajouter les zestes de citron semi confits .

Dresser en assiette creuse le chou rave puis le turbot , terminer par le lait mousseux et décorer d’une sommité de verveine.

merci à : http://www.jlbrendel.com

 

LES PRODUITS QUE J'UTILISE ET QUE JE VOUS RECOMMANDE

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Un délice de senteurs et de bien-être....

(non, non, non...je n'ai pas d'actions...lol !!!)

à bientôt.

 

 

 

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14 mai 2009

Terrasse et pergola ...

Un petit weekend dans le mortier....

...un peu de béton, un peu de pierres, des amis...et beaucoup d'huile de coude ...

et surtout de bonne humeur !!!

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jaimebuller

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Une petite terrasse aux alentours de Toulouse avec un soupçon de Provence...

(à finir...)

14 mai 2009

Petit café....

à 4 heures du matin sous la pergola ...

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et toujours et encore un temps pluvieux....

12 mai 2009

Les vertus incroyables du thé....

Comme vous me l'avez demandé et notamment "Viviane", voici quelques info sur le Thé vert.

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Je vais donc m'appuyer sur des écrits de spécialistes en la matière...

et tout d'abbord...

Philippe Sionneau

Philippe Sionneau est l'un des enseignants les plus réputés et les plus actifs dans le domaine de la médecine chinoise. Il a publié 19 ouvrages traduits en français, en anglais et en espagnol. Ses travaux ont été plébiscités tant par le public professionnel que par les meilleurs spécialistes. Il anime des formations d'acupuncture, de diététique, de pharmacopée et de médecine interne ainsi que des stages pratiques (diagnostic, pouls, langue, techniques d'acupuncture, cas cliniques…) en Europe et, parfois même, au Québec et aux États-Unis.

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Le thé est probablement l'une des boissons les plus extraordinaires qui soient. C'est d'ailleurs, après l'eau, la seconde boisson la plus consommée au monde. Entre les thés noirs, verts, blancs, semi-fermentés, fumés, parfumés, compressés, on estime à plus de 3000 le nombre de variétés de thé. Toutes, sans exception, proviennent de la même plante : le Camellia Sinensis, dont l'origine est chinoise, et non pas indienne, comme on le croit trop souvent.

Le thé est beaucoup moins toxique et beaucoup plus sain pour la santé que le café, mais il faut savoir l'utiliser pour éviter certains désagréments.

« Avec une saveur amère, le thé aide l'esprit, combat la fatigue, stimule le corps, réduit le poids, stimule la vision. »
Shen Nong Ben Cao Jing Première matière médicale de la pharmacopée chinoise, 1er siècle, Dynastie des Han.
Les différents types de thé et leur effet bénéfique sur la santé

Tous les thés sont des Camellia Sinensis. C'est uniquement l'environnement, le terrain, l'altitude, l'époque de la récolte et le mode de transformation qui modifient l'apparence et la qualité du thé. Tous les thés semblent avoir de multiples vertus, notamment, contre le cancer et les maladies cardiaques. Le thé vert était réputé comme le plus puissant pour la prévention du cancer. Or, une série d'études récentes montrent que le thé blanc l'est encore plus.

Connu seulement par les fins amateurs du thé en Europe, le thé blanc est l'un des plus fameux et des plus chers du monde. Les chercheurs pensent que c'est le mode de préparation du thé blanc qui pourrait expliquer la différence d'efficacité. En effet, celui-ci subit peu de manipulations et de transformations après la cueillette pour pouvoir garder au maximum son arôme et ses qualités. Cela fait écho à une autre étude qui a démontré que les thés verts non fermentés, non fumés et non pressés semblaient meilleurs pour la santé. En effet, ces préparations traditionnelles détruisent une partie des polyphénols. Mais cela n'explique probablement pas tout.

En l'état actuel de nos recherches dans le domaine de la santé, il faut retenir que les thés peu transformés sont meilleurs que ceux qui le sont plus fortement (fermentés, semi-fermentés, fumés, comprimés, etc.) et que le thé blanc est supérieur au thé vert qui est lui-même supérieur au thé noir.

Composition du thé.

Dans 100 g de thé vert séché, il y a environ :

Vitamine C  300 mg

Vitamine E  100 mg

Vitamine B 11 mg

Bétacarotène (Provitamine A)  15 mg

Polyphénols (antioxydants)  35 %

Chlorophylle  1 %

Caféine 3 %

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De nombreuses recherches récentes un peu partout dans le monde occidental montrent clairement le fantastique potentiel bénéfique du thé sur la santé. En effet, les feuilles de thé contiennent des quantités importantes de certaines substances antioxydantes (polyphénols et flavonoïdes) qui agissent contre les radicaux libres et protègent nos cellules des agressions quotidiennes. Cette haute teneur en antioxydants dépasse même celle des légumes et des fruits riches en polyphénols. La revue scientifique Free Radical Research (USA) publiait dans son numéro de 1999 (volume 30), une étude qui compare l'effet antioxydant de certains aliments.

On y apprend que 2 tasses de thé équivalent à :

    * 7 verres de jus d'orange.
    * 20 verres de jus de pomme.
    * 6 pommes.
    * 3 verres et demi de jus de cassis.

Une autre étude faite par la Boston Tufts University a mesuré l'effet antioxydant du thé en le comparant à 22 légumes (incluant le brocoli, le maïs, l'oignon, l'ail et les carottes). Le thé est arrivé en tête. Cette recherche a également souligné la capacité supérieure du thé à absorber les radicaux libres. Les radicaux libres sont des substances qui lèsent nos cellules. Or, les scientifiques sont de plus en plus en accord sur le fait que ces lésions seraient à l'origine de certains cancers, de maladies cardio-vasculaires et d'accidents vasculaires cérébraux. Cela expliquerait les très nombreuses observations et recherches faites depuis vingt ans en Chine, au Japon, aux États-Unis, aux Pays-Bas, en Grande Bretagne, au Canada, etc. qui confirment les vertus thérapeutiques du thé.

Il est à noter que 85 % des antioxydants du thé sont libérés dans les 3 à 5 premières minutes d'infusion. Après une simple tasse de thé, l'organisme bénéficie d'une forte activité antioxydante dans les deux ou trois heures qui suivent. Ce pouvoir antioxydant du thé est quatre fois plus puissant que celui de la vitamine C. Un de ces constituants, le Gallate Epigallocatechol-3 (EGCG), est, quant à lui, 200 fois supérieur aux vertus antioxydantes de la vitamine E!

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Nous pouvons maintenant dire avec certitude

que la consommation régulière de thé diminue le risque de :

    * Maladies cardio-vasculaires (prévention des infarctus et des thromboses): le thé stimule légèrement le coeur, assouplit les parois des vaisseaux sanguins, aide à éviter l'artériosclérose et empêche la formation de caillots.
    * Cancers : c'est particulièrement vrai pour ceux qui sont induits par le tabac (poumon, pancréas, bouche, œsophage, larynx, rein, vessie) et par le mode alimentaire erroné du monde occidental (côlon, rectum, prostate, sein, ovaire, endomètre).
    * Accidents vasculaires cérébraux. Le thé a une action anti-thrombotique.

Les autres propriétés reconnues du thé sont :

    * L'augmentation rapide de la vigilance.
    * L'action stimulante sur l'intellect.
    * La vasodilatation des vaisseaux capillaires.
    * La réduction du stress oxydatif du tabac.
    * La réduction du taux de cholestérol (cette fonction est controversée).
    * L'action amaigrissante (faiblement).
    * L'action hémostatique (selles sanguinolentes) - à forte dose.
    * L'action anti-infectieuse dans les dysenteries - à forte dose.
    * L'action diurétique.

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Inconvénients et contre-indications du thé

    * Tous ces effets bénéfiques ne doivent pas nous faire oublier qu'aucun aliment au monde n’est une panacée. Le thé possède aussi des inconvénients qu'il faut connaître pour éviter ses effets négatifs.

Selon la médecine chinoise

« Une longue pratique de boire du thé incorrectement réduit les graisses du corps, cause le froid Vide du Foyer Médian. Boire du thé lors de colères est particulièrement inadéquat et entraîne de l'insomnie ».
Shou Yang Cong Shu (Traité ancien des méthodes de santé chinoises).

« Bien que le thé ait l'effet de clarifier le cœur et stimuler la vision, il a de nombreux inconvénients. Il ne doit pas être bu excessivement dans n'importe quelle saison de l'année surtout dans le cas où la personne souffrirait d'insomnie ou celle qui est maigre et faible ».
Sun Zhen Ren Wei Shen Ge Zhu Shi (Livre chinois ancien).

En médecine chinoise, le thé est contre-indiqué dans les cas suivants :

    * Grossesse et allaitement.
    * Insomnie.
    * Constipation.
    * Mictions fréquentes et abondantes, nycturies (émission d'urine plus importante la nuit que le jour) dues à un Vide du Yang de la Rate et des Reins. La nature rafraîchissante du thé et son action diurétique doivent nous pousser à la modération, d'autant plus que la personne est frileuse, a les membres froids ou le nez froid, le tout accompagné de fatigabilité.

De plus, le thé est incompatible avec plusieurs substances médicinales chinoises telles que le fameux ginseng (Radix Panacis Ginseng (Ren Shen)). Il neutralise ses effets tonifiants, ce qui ridiculise la commercialisation mercantile du thé au ginseng. Les autres incompatibilités sont : Radix Clematidis Chinensis (Wei Ling Xian), Rhizoma Smilacis Glabrae (Tu Fu Ling), Fructus Quisqualis Indicae (Shi Jun Zi), Sclerotium Poriae Cocos (Fu Ling).
Selon la science contemporaine

    * Le thé s'oppose à l'assimilation du fer. Il est donc contre-indiqué en cas d'anémie ferriprive. Pour cette raison, il est déconseillé de boire du thé aux repas. Celui-ci sera pris en dehors des phases digestives.
    * Le thé peut aggraver un ulcère gastrique ou duodénal s'il est pris à jeun sur un ventre vide. De manière générale, en cas d'ulcère, il faut éviter le thé.
    * Le thé semble s'opposer à certaines substances médicamenteuses et aussi à l'assimilation de certaines protéines. De ce fait, il est déconseillé de prendre du thé à table ou au même moment qu'une prise de médicament.
    * Par ailleurs, un excès de thé peut induire :
      - des palpitations cardiaques ;
      - des céphalées ;
      - des acouphènes ;
      - une vision trouble.

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Les méfaits de la caféine du thé.

La teneur en caféine peut, bien évidemment, varier selon le type de thé. Cependant, en général, on considère qu'il contient 3 % de caféine, soit deux à trois fois moins que le café. Une consommation modérée de caféine de 400 à 450 mg par jour ne semble pas provoquer de troubles chez la plupart des individus. Ceci équivaut approximativement à 10-12 tasses de thé par jour. Malgré cela, certaines personnes sont très sensibles à cette substance. Une petite tasse de thé l'après-midi peut même être l'origine d'une nuit blanche. Pour éviter ou réduire cette sensibilité, il est possible de décaféiner soi-même sa boisson (voir plus haut, sous Préparation et utilisation).

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Un thé vert  est un thé peu oxydé lors de sa fabrication. Ce type de thé est très populaire en Chine et au Japon, où il est réputé avoir les propriétés thérapeutiques les plus efficaces. Il se répand de plus en plus en Occident, où traditionnellement on boit plutôt du thé noir. Il est aussi l'ingrédient de base du thé à la menthe marocain.

Fabrication

Après la cueillette, les feuilles du théier sont souvent flétries, puis chauffées très rapidement à haute température (dessiccation), afin de détruire les enzymes et donc d'interdire toute possibilité d'oxydation. Elles sont ensuite roulées et séchées plusieurs fois (roulage). Le séchage selon la méthode chinoise utilise des bassines de cuivre placées sur le feu, alors que les Japonais pratiquent le séchage à la vapeur.

Préparation

Qu'ils soient chinois ou japonais, les thés verts ont en commun d'être préparés avec une eau peu chaude (70 °C). Certains thés de grande qualité se préparent même avec une eau à 50 °C.

On préfère utiliser une théière ou un zhong.

source : wikipédia

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Une petite recette pour vous :

Glace au thé vert Matcha
pour 4 personnes

Préparation : 45 minutes
Repos : 4 heures
Cuisson : 30 minutes

Pour 4 personnes :

    *
      25 g de Poudre de thé vert - Matcha
    *
      120 g de Sucre en poudre
    *
      20 cl de Lait
    *
      150 g de Crème fraîche
    *
      3 Jaune(s) d'oeuf(s)

Cassez les jaunes d'oeufs
dans un plat
et ajoutez le sucre,
fouettez jusqu'à ce que
le mélange blanchisse.

Faites chauffer le lait
dans une casserole.
Versez progressivement 3/4 du lait
sur le mélange de jaunes d'oeufs
et de sucre, remuez l'ensemble.

Dans une casserole propre,
versez la préparation et faites cuire
à feu doux, remuez continuellement
jusqu'à ce que la crème épaississe.

Faîtes refroidir la crème
au bain marie dans un large récipient
avec de l'eau fraîche.
Continuez de remuer l'ensemble
jusqu'à ce que la crème soit refroidie.

Dans un bol versez le lait tiède
mis de côté et ajoutez le matcha,
fouettez jusqu'à obtenir
une préparation d'un vert homogène

Versez progressivement la pâte
de matcha dans la crème anglaise,
puis ajoutez la crème fraîche,
remuez.

Versez dans un plat carré,
mettez au congélateur.
Toutes les 1/2 heures,
pendant 2 à 3 heures,
grattez et remuez à l'aide
d'une fourchette pour éviter
que la glace ne cristallise.
Vous pouvez bien sûr utiliser votre
sorbetière pour cette étape.

Merci à www.isaveurs.com 

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...à bientôt.

4 mai 2009

Rosée du matin....

...sur des feuilles de Gariguettes...

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La rosée est de l'eau résultant de la condensation de la vapeur d'eau de l'air.
Elle apparaît sous forme de gouttelettes et se dépose généralement le soir (et parfois le matin) sur les végétaux et autres corps exposés à l'air libre quand la température du sol ou des surfaces concernées baisse au point de permettre la condensation de la vapeur d'eau contenue dans la couche d'air voisine (à ne pas confondre avec le phénomène biologique de guttation).

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Les conditions idéales pour l'apparition de la rosée sont :

    * nuit claire ;
    * absence de vent (ou vent de moins de 5 km/h) ;
    * air humide près du sol, et faible degré d'humidité de la couche d'air supérieure.

L'absence de nuage et de vent permet un fort rayonnement et un refroidissement important jusqu'au point où la vapeur d'eau contenue dans l'air se condense. Ce point est dit « point de rosée ». Les gouttelettes de rosée se forment alors sur toutes les surfaces froides. En été, ce refroidissement, en particulier dans les « îlots de chaleur urbains» n'est parfois pas assez important et l'humidité est trop faible pour permettre à la rosée de se déposer.

Dans certains pays où la pluviométrie est très faible, mais où les brouillards sont fréquents (ex. : Côte Ouest du Pérou), la rosée est collectée par des collecteurs de rosée, en guise d'eau potable.

Dans certaines périodes et certains lieux, la rosée a été utilisée pour pallier simplement l'absence d'une eau de qualité satisfaisante : un débarbouillage à l'aube notamment .

De nombreux insectes utiles à l'environnement tels que les abeilles s'abreuvent de la rosée. C'est pour cette raison que, lorsqu'on souhaite utiliser des insecticides, il vaut mieux le faire en fin de journée plutôt qu'en matinée.

ref : wikipédia.

3 mai 2009

Bonne journée...

à toutes et à tous !!!

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